13 septembre 2018

[VG#19] 30-04-18 Tous les vide-grenier d'avril


En mai, dig ce qui te plaît!

Avec pas mal de retard, voici la première d'une série de plusieurs vidéos pour rendre compte de mes trouvailles... en vide-grenier, évidemment.


Allez ! Salut, et bienvenu à toutes et à tous pour ce nouveau compte rendu de vide-grenier. 
Si j'ai pu observer une longue pause sur le blog et la chaîne youtube, sachez qu'en matière de digging, il n'en est rien, puisque j'ai continué à arpenter les vide grenier à la recherches de petites perles à petits prix. Comme la saison estivales des vide-grenier et bien avancée, je vous propose un petit retour sur le mois de mai dernier, c'est à dire fin Avril / début Mai 2018, avec ce petit compte rendu de mes trouvailles disque et dvd. 

Je prends soigneusement note de toutes mes trouvailles sur un carnet et je peux donc vous ramener avec au 15 avril dernier, avec un vide grenier qui fait directement suite au dernier compte-rendu que j'ai pu publier sur cette chaîne. A cette date-là, j'ai pu trouver un trés gros lots de disques ainsi que quelques films... mais trêve de blabla, voici, tout de suite, les trouvailles de ce 15 avril dernier. 

Tout d'abord, donc, et selon un tarif dégressifs, voilà les trois disques qui m'ont coûté le plus chers lors de cette journée de vide grenier avec, en premier, cette compilation autour de l'oeuvre musicale de Ray Charles dont je ne pouvais me passer, notamment parcequ'on y trouve plusieurs monuments de sa carrière, mais aussi et surtout parcequ'enfin je met la main sur sur enregistrement original de Georgia On My Mind. Ceux qui ont vu et aimé comme moi la série Code Quantum, vous savez quelle importance revêt cette chanson. 
EXTRAIT: RAY CHARLES // GEORGIA ON MY MIND
Ensuite, ce double disque de Louis Armstrong, avec un live complet au Town Hall Conrad et une édition illustrée et fournie autour de cet événement. Un must-have pour la collection. Il se trouve à partir de dix euros sur le market place de discog...
Enfin, cette album des Wings, Back to the egg.... 
EXTRAIT : THE WINGS // BACK TO THE EGG // OLD SIAM, SIR
Matez moi ce visuel incroyable, comment la facture du disque est sublime... Chaque face à son nom propre: la side one s'appelle: sunny side up et la side two s'appelle over easy...
Back to the egg, retour à l'oeuf, c'est le septième mais aussi le dernier album des Wings. Il est basé sur un concept de groupe fictif, un principe d'écriture assez répandu, de Sergent Pepper des Beatles jusqu'au Reflektor d'Arcade Fire... 
EXTRAIT : THE WINGS // BACK TO THE EGG // ROCKESTRA
A noter que sur le morceau Rockestra, y'a des guest de renom, comme John Bonham, le batteur de Led Zep, Pete Townshend, le chanteur des Who, ou David Gilmour des Pink Floyd... 
EXTRAIT : THE WINGS // BACK TO THE EGG // AFTER THE BALL MILLION MILES (vers 3:00m)
Pour ma part, c'est vraiment un album génial à écouter, qui a super bien veilli, et avec ce genre de morceau, j'ai presque l'impression de retrouver l'influence que cet album à pu avoir sur des personnes comme le Nick Cave de Boatman Call, je pense au morceau Green Eyes... 

Allez on accélère un peu le rythme avec quelques disques, négocié à deux euro: le Night Out d'Ellen Foley, produit par Mick Ronson et Ian Hunter, le guitariste Pete Carr avec l'album Multiple flash, et enfin Gabor Szabo avec le génial Nightflight. 

On intensiie le name dropping puisque voilà maintenant les disques qui m'ont coûté un euro: l'ost de Who's thaht girl, l'ost de la bamba, un album de Charlélie Couture (Poème Rock) et cet abum de Paul Desmond (First place again), dans un trés mauvais état mais que j'ai rabiboché comme j'ai pu, et surtout bien nettoyé le disque, qui passe sans problème sur la platine. Le disque date de 1964 tout de même. Il se vend à partir de trente euros sur le market place de discog. 

Enfin, pour finir ce tour d'horizon des disques trouvé ce jour là durant le vide grenier, y'avait un stand avec une remorque dans laquelle y'avait tout un broc à brac de fil de fer, d'objet rouillé et de carton pourri, y'avait ce tas de disque poussiéreux avec surtout des compilations de musique à l'accordéon, et puis quelques disques qui finissent par attirer mon attention. Je demande un tarif et le monsieur me dit , en soufflant: "vingts centime le disque". Ok. No problemo. Je regarde. Et voici ce que je trouve: 
ces deux albume de Pat Benatar (avec Get Nervoux et Precious time), ce Klaus Schulze (Black Dance) - alors Klaus Schulze, c'est cet multi-instrumentiste de fou qui fut notamment, le temps d'un album, membre de Tangerine Dream, qu'on peut placer aux côté d'un Rick Wakeman, d'un Mike Oldfield ou d'un Vangelis, qui reste toujours très actif aujourd'hui, et qui a collaboré plus récemment avec Lisa Gerard. Je suis contant de pouvoir ajouter cet album (à ce prix) à ma collection, avec l'autre album de Schulze que je possède: Timewind. Y'aurait encore beaucoup à dire sur le bonhomme, sa discographie, les illustrations de ses pochettes de disques etc... mais bon, le temps nous est compté...  je continue avec ce QUARTZ, album éponyme de ce groupe français des années soixante dix et pour finir le lot: Space Art, avec l'album Trip in the head center, à la pochette très originale... groupe français là encore... d'ailleurs, à observer le visuel de la pochette en écoutant le disque, on se demande si celui-ci ne ferait pas parti d'une référence cachée, pour ne pas dire mineure, d'une certaine génération à l'origine de la french touch au début des années 2000... Je vais allez un peu loin mais j'ai parfois l'impression d'entendre aussi des sonorité et des teintes italiennes, Goblinesque... 


Voilà voilà pour les disque de cette session vide grenier, voici maintenant les films, pour un euro pièce: le Vonjuring de James Wan, incontournable du cinéma de genre mainstrean récent, le ratatouille de Brad Bird, toujours pas regardé, le Peau d’âne de Jacques Demy, toujours pas vu non plus et enfin, ce "Dernier des géants", The shootist en vo, de Don Siegle avec John Wayne dans son ultime rôle. Un film extraordinaire, une grosse claque de cinéma, dont je ne peux résister de vous en dire plus dans une prochaine vidéo, probablement un hors série que je lui consacrerais... Un must parmi les must... Sincérement, ce film, c'est de la tuerie interplanétaire...

Bon, et pour finir cette session du 15 avril dernier, deux jeux de société, à un euro pièce, avec ce mille bornes tintin, super jolie et carrément en superbe état; puis ce scotland yard, qui date probablement de la même époque que moi, et auquel, malgré les nombreux jeux que j'ai pu essayé durant ma vie d'enfant et d'adolescent, je n'ai jamais joué. Ce n'est que partie remise, comme on dit... 

Le 22 Avril, dans un autre bled, non loin de chez moi (c'est le principe, hein, toujours regardé à côté de chez soi), j'ai pu chopper quelques disques également, avec cet enigmatique Iron Butterfly intitulé IN A GADDA DA VIDA. Regardez un peu ce visuel: on est en plein 68, et difficile de vous chacher que, ce qui nous attend à l'écoute du disque, c'est un rock psychédélique pur jus. Quelques morceaux plutôt cool sur la première face, mais ce que l'on retiendra davantage, c'est le morceau qui donne son nom à l'album, remplissant à lui seul la second face, long de plus de 17 minutes... 
EXTRAIT : IRON BUTTERFLY / IN A GADDA DA VIDA...

Y'a du lourd dans les acquisitions de ce dimanche-là, puisqu'on retrouve aussi ce Jake Sollo au visuel plutôt aguicheur... et franchement, pour être sincère, je crois que cette pochette de disque peut même concourir dans le désormais célèbre top 10 des pochettes vinyles les plus dégueulasse... Mais attention! Car Derrière ce visuel un peu rebutant se cache un transfuge des Funkees, groupe nigérian du début des années 70 mais aussi d'Osibisa, "the creme de la creme of Afro-Rock groups" qui font que, très recherchés, tous les disques où Jake Sollo apparaît se négocie très bien sur le net, et ce Jake Sollo par exemple, ne se trouve pas à moins de 20 euros sur le market de Discog. Il s'est même vendu une fois pour la somme de 39,80 ce qui peut paraître impressionnant. Écoutons donc Father Time, mother nature, premier morceau de cet album solo du Jake du même nom pour mieux comprendre un tel engouement. 
EXTRAIT : JAKE SOLLO/FATHER TIME MOTHER NATURE
Ah oui, et au fait, si on cherche un peu, y'a deux femmes sur l'album: Joane Stone en backing vocals, et Sonya Sollo sur Greetings. Ce qui veut dire 2 choses: que, peut être, ce sont les deux femmes sur la pochette, et aussi que l'une des deux peut être la femme (ou la sœur) de Jake. Écoutons ce greetings (qui prends une bonne partie de la seconde face, dernier morceau de l'album) sur lequel elle est officiellement introduite.... 
EXTRAIT : JAKE SOLLO/ GREETINGS
Franchement, ça déchire, c'est plutôt une trés bonne surprise...
Une autre bonne surprise ce jour-là, c'est le Donna Hightower, sur lequel on retrouve Georgia on my mind, My funny valentine ou encore cet reprise des Beatles qui a pas mal attiré ma curiosité... 
EXTRAIT : HEY JUDE / DONNA HIGHTOWER
Mais le morceau le plus emblématique de l'album, celui qui l'ouvre et qui lui donne son titre, ça reste The World Today is a mess. 
EXTRAIT : THE WORLD TODAY IS A MESS/DONNA HIGHTOWER
Enfin, et c'est plutôt épatant de trouver un disque aussi contemporain que le prochain, voici  un DJ CAM assez génial, intitulé Juliet, et dont la seconde face est un remix du abstract philarmonic orchestra. C'est, du coup, la seconde fois que je tombe sur un DJ CAM en vide grenier, avec 500 km d'intervalle entre les deux, mais c'est super plaisant de pouvoir ajouter celui-là à la collection même si il se négocie pas top chers sur le market... on peut l'avoir à partir de 2€, ce qui est exactement le pris auquel je l'ai obtenu durant le vide grenier, c'est d'ailleurs le prix de chaque vinyle que j'ai acquis ce jour-là. 
EXTRAIT: DJ CAM/ JULIET
Enfin, et le meilleur pour la fin: Ella Fitzgerlad à Berlin chante Mack The Knife. Summertime aussi, Lorelei, Gone with the Wind, The lady is a tramp, etc... C'est le troisième Ella que je rentre dans la collection. Ce qui me rend très heureux. 

Allez, quelques film maintenant, pour 1euro pièce: le Black Death de Christopher Smith et le Lord Of Salem en Blu Ray de Rob Zombi, ainsi que trois petits livres offerts gracieusement par la librairie du coin qui se débarrassait de carton entier rempli de bouquin: La marre au Diabe de George Sand, Cherry Ames, infirmière de l'air d'Helen Wells et Benneth et ses grenouilles de Anthony Buckeridge.

Voilà, ça en est fini pour ce compte rendu de vide grenier du mois d'avril 2018. Restez connecté, d'autres sont à venir! D'ici là, digger bien et prenez soin de vous. Allez, je vous laisse, à très bientôt. 

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