Que dire sur cette toute nouvelle itération autour de l'univers Harry Potter?
Doit-on parler de l'absence de mise-en-scène, des gimmicks 3D insupportables, de la finition
douteuse des effets digitaux ou bien des ratés scénaristiques, doit-on évoquer l'illisibilité de nombreuses séquences comme celle de la peine capitale, version magicien américain ou bien la séquence-clef de résolution finale, expédiée dans un twist/caméo bien maigre en vu de la richesse du matériel.
Parce que, justement, ce qu'on retiendra davantage, c'est la grandeur mythologique qu'a su créer et rendre tangible J.K. Rowling.
Doit-on parler de l'absence de mise-en-scène, des gimmicks 3D insupportables, de la finition
douteuse des effets digitaux ou bien des ratés scénaristiques, doit-on évoquer l'illisibilité de nombreuses séquences comme celle de la peine capitale, version magicien américain ou bien la séquence-clef de résolution finale, expédiée dans un twist/caméo bien maigre en vu de la richesse du matériel.
Parce que, justement, ce qu'on retiendra davantage, c'est la grandeur mythologique qu'a su créer et rendre tangible J.K. Rowling.
Cette opposition de style entre la culture européenne originale et cette proposition américanisée, en plus de gagner en espace (la direction artistique du New York d'il y a un siècle est époustouflante, c'est d’ailleurs là que réside le vrai spectacle du film) prolonge la magie qu'avait su incarner les sept films de la saga Harry Potter.
Sur ce point, mission réussi.
Certain personnage manque cruellement de description ou de motivation mais peu importe: on aura compris que le plaisir, s'il n'est plus ni littéraire, ni cinématographique, se situe ailleurs. Cet ailleurs, si c'est la grande Mecque actuelle des produits culturels, c'est surtout un nulle part, une impasse où séries télé, jeux vidéo, romans pour ado et produits dérivés se confondent pour ne former qu'une seule offre commercial à base de tout-en-un, de service "à la demande" illimité et autre proposition globale et numérique à venir.
Sur ce point, Fantastic Beasts, bien que réunissant tout les attributs du libéralisme culturel contemporain avec sa cohorte de beaux-livres, d'applis, de sites internet et de fan-made, est une exception; une exception d'ailleurs qui ne confirme aucune règle.
A part celle, peut-être, du plaisir coupable.
Sur ce point, mission réussi.
Certain personnage manque cruellement de description ou de motivation mais peu importe: on aura compris que le plaisir, s'il n'est plus ni littéraire, ni cinématographique, se situe ailleurs. Cet ailleurs, si c'est la grande Mecque actuelle des produits culturels, c'est surtout un nulle part, une impasse où séries télé, jeux vidéo, romans pour ado et produits dérivés se confondent pour ne former qu'une seule offre commercial à base de tout-en-un, de service "à la demande" illimité et autre proposition globale et numérique à venir.
Sur ce point, Fantastic Beasts, bien que réunissant tout les attributs du libéralisme culturel contemporain avec sa cohorte de beaux-livres, d'applis, de sites internet et de fan-made, est une exception; une exception d'ailleurs qui ne confirme aucune règle.
A part celle, peut-être, du plaisir coupable.
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Les Animaux Fantastiques: IMDB
Avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler
New
York, 1926. Le monde des sorciers est en grand danger. Une force
mystérieuse sème le chaos dans les rues de la ville : la communauté des
sorciers risque désormais d'être à la merci des Fidèles de Salem,
groupuscule fanatique des Non-Maj’ (version américaine du "Moldu")
déterminé à les anéantir. Quant au redoutable sorcier Gellert
Grindelwald, après avoir fait des ravages en Europe, il a disparu… et
demeure introuvable. .
