Logan, de James Mangold, n’est hélas pas le projet qu’on pouvait attendre de lui.
Passionnant durant sa première heure où l'on apprend que l'ennemi est une multinationale
qui, à l'instar des studios hollywoodiens, franchise chaque super-héro; ventre mou durant l’heure suivante, le film se conclue sur un dernier acte d’une vingtaine de minutes digne de Madmax 3.
On connaissait le penchant du réalisateur pour réinvestir l’imaginaire lié au genre western: ici, il n’en est rien. Mangold préfère expliciter ses références, quitte à casser discrètement le quatrième mur. Dommage. Les acteurs feignent tous de mourir les uns après les autres, le visage serré en gros plan. On aurait franchement préféré les voir quitter l'image, façon John Wayne dans la prisonnière du désert : disparaître de la lumière, plein cadre, au milieu du plan, avec pour seule ambition: la postérité.
Logan: IMDB
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Dans un futur
proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X
souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. Mais les
tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé
vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres
individus va se retrouver soudainement face à lui.