Frankie et Johnny, du réalisateur de Pretty Woman Gary Marshall (et qu'il a fait juste un an après le succès de celui-ci) n'est toujours pas le grand film ou le film surprise sur le sujet le plus important de tous: les couple au cinéma.
Pourtant, et malgré ses travers de téléfilm du dimanche après midi (n'en déplaise à l'incroyable photographie de Dante Spinoti), le film (adapté d'une pièce de théâtre) laisse entrevoir une narration pas si conventionnelle qu'elle y apparaît, faisant de l'attraction/répulsion entre les deux personnages principaux son ressort dramatique le plus original. Au bout d'une heure de film, Frankie et Johnny sont ensemble. Très bien. Mais qu'est qui va se passer pendant les quarante minutes restantes. Pas grand chose, a vrai dire, puisque le film explore l'envers du décors du film romantique, façon Pretty Woman justement, en posant la question de l'après: OK, d'accord, les amoureux finissent ensemble après s'être rencontré. Mais qu'est ce qu'un vie de couple? Quelles sont les attentes, les envies au-delà du romantisme, quelle est la part du malaise dans la vie quotidienne des amoureux... Malheureusement, et au-delà de sa conception dramatique hollywoodienne, le film n'est plus qu'un torchon suintant de bonnes intentions, d'amour pour les faiblesses, d'espoirs pour les plus malheureux... En témoigne cette séquence, plutôt osée, ou le personnage de Frankie, en manque d'affection, s'offre les services d'une prostituée non pour lui faire l'amour, mais pour qu'il puisse s'endormir dans les bras de quelqu'un. La séquence, en travelling arrière, est une sorte de constatation de la misère humaine, mais tout est sabordée par l'esthétique Pretty-woman friendly avec cette musique sirupeuse et cette lumière artificielle qui se veut réaliste (un réalisme de pacotille justement). Sans la musique, le ton dramatique était donné. Avec la musique, la scène devient qu'une énième tentative de nous faire succomber au charme de l'acteur et aux malheureux personnages qu'il incarne. D'où l'étrange goût amers qui ressort de ce film: nous attendrir à tout prix, systématiquement, sur les petits malheurs, les maux infimes, les creux énormes et les problèmes insignifiant. Tout est fait pour avoir notre empathie, notre adhésion, comme l'exprime lui-même, oralement, le personnage de Frankie en en lisant la définition exacte du mot que donne le dictionnaire.
Soubresaut, peut être, du metteur-en-scène (ou alors ma lubie personnel de voir des auteurs avec une politique à tout bout de champ): un pastiche de fenêtre sur-cours à lieu, jusque dans la musique. Encore une fois, trois fois rien, ou plutôt rien de grave à venir pour perturber le récit. Juste une façon de conclure une histoire sans fin en la démultipliant à l'infini. Jusqu'au quotidien. Jusqu'à l'anecdotique. Jusqu'à l'oubli.
Pourtant, et malgré ses travers de téléfilm du dimanche après midi (n'en déplaise à l'incroyable photographie de Dante Spinoti), le film (adapté d'une pièce de théâtre) laisse entrevoir une narration pas si conventionnelle qu'elle y apparaît, faisant de l'attraction/répulsion entre les deux personnages principaux son ressort dramatique le plus original. Au bout d'une heure de film, Frankie et Johnny sont ensemble. Très bien. Mais qu'est qui va se passer pendant les quarante minutes restantes. Pas grand chose, a vrai dire, puisque le film explore l'envers du décors du film romantique, façon Pretty Woman justement, en posant la question de l'après: OK, d'accord, les amoureux finissent ensemble après s'être rencontré. Mais qu'est ce qu'un vie de couple? Quelles sont les attentes, les envies au-delà du romantisme, quelle est la part du malaise dans la vie quotidienne des amoureux... Malheureusement, et au-delà de sa conception dramatique hollywoodienne, le film n'est plus qu'un torchon suintant de bonnes intentions, d'amour pour les faiblesses, d'espoirs pour les plus malheureux... En témoigne cette séquence, plutôt osée, ou le personnage de Frankie, en manque d'affection, s'offre les services d'une prostituée non pour lui faire l'amour, mais pour qu'il puisse s'endormir dans les bras de quelqu'un. La séquence, en travelling arrière, est une sorte de constatation de la misère humaine, mais tout est sabordée par l'esthétique Pretty-woman friendly avec cette musique sirupeuse et cette lumière artificielle qui se veut réaliste (un réalisme de pacotille justement). Sans la musique, le ton dramatique était donné. Avec la musique, la scène devient qu'une énième tentative de nous faire succomber au charme de l'acteur et aux malheureux personnages qu'il incarne. D'où l'étrange goût amers qui ressort de ce film: nous attendrir à tout prix, systématiquement, sur les petits malheurs, les maux infimes, les creux énormes et les problèmes insignifiant. Tout est fait pour avoir notre empathie, notre adhésion, comme l'exprime lui-même, oralement, le personnage de Frankie en en lisant la définition exacte du mot que donne le dictionnaire.
Soubresaut, peut être, du metteur-en-scène (ou alors ma lubie personnel de voir des auteurs avec une politique à tout bout de champ): un pastiche de fenêtre sur-cours à lieu, jusque dans la musique. Encore une fois, trois fois rien, ou plutôt rien de grave à venir pour perturber le récit. Juste une façon de conclure une histoire sans fin en la démultipliant à l'infini. Jusqu'au quotidien. Jusqu'à l'anecdotique. Jusqu'à l'oubli.
Frankie & Johnny:IMDB
Love story
moderne ou lui travaille dans un restaurant grec après un bref séjour en
prison et elle, serveuse dans le même restaurant, refuse toute relation
sentimentale...
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