Sorti dans l'indifférence générale aux Etats-unis, inédit chez nous en France, Trust me, le dernier film de Clark Gregg, qui date déjà de 2013, est un film suffisamment emporté et sincère pour rendre son absence de projet de mise en scène tout a fait supportable.
Plus connu depuis Avengers, le film où il incarnait l'agent Coulson, et plus reconnu certainement dans le même rôle devenu central dans la série Agents of Shield, Clark Gregg, ici acteur, scénariste et réalisateur, s'était précédemment essayé à la réalisation en adaptant le choke de Palhaniuk avec Sam Rockwell dans le rôle titre, Sam Rockwell que l'on va retrouver à nouveau ici d'ailleurs, dans Trust Me, à la fois comme co-producteur du film mais également comme l’interprète de l'antagoniste principal.
Ce qui est intéressant, dans Trust Me, c'est ce lien qui existe, constamment, entre la progression d'Howard, le personnage qu'incarne Clark Gregg, et l'évolution de Clark Gregg lui-même en tant que metteur-en-scène.
Howard nous est présenté comme un être malaisant, glauque, au bord de la rupture. On aurait envi d'en rire, mais c'est pas drôle. Pas drôle du tout.
Les dialogues sont percussifs, souvent géniaux, le malaise est bien présent pendant toute l'introduction du film et tranquillement, le film opère une métamorphose, à l'instar de son personnage principal, dont le destin funeste est d'abord présenté en ouverture, comme pour mieux l'évacuer et en attendre autre-chose.
Un peu naïf, simpliste diront certain, le film évacue ainsi le destin funeste d'Howard pour chercher (et trouver pet être) une finalité autre, une transformation, un changement d'état, moral, une transgression presque presque, comme un retour de la normalité dans un milieu hollywoodien ou l'absurde et la roue libre sont devenu ordinaires. Ainsi, tout le film durant, un papillon semble précéder le passage d'Howard, souvent, d'ailleurs, après ses rêveries chroniques de réussite. On comprend que ce papillon qui file, c'est la-dîte métamorphose promise. Dommage que le final ait-été vite expédié, lourd et sans nuances.
Choke, le précédent film de Gregg, était à la fois une mauvaise adaptation du roman et en même temps un bon téléfilm, dont la réussite toute relative était à la fois aussi discrète qu'anecdotique. Avec Trust Me, Gregg propose un raideur qu'il n'avait pas su trouver autrefois et qui sied ici parfaitement à son film.
Finalement, et avec un temps d'avance sur lui, Trust Me propose, malgré son dépouillement technique et économique, sa pauvreté de mise-en-scène, une métamorphose bien plus pertinente que celle du Birdman de González Iñárritu.
Un film qui vaut définitivement votre bienveillance et l'effort de s'y intéresser.
Plus connu depuis Avengers, le film où il incarnait l'agent Coulson, et plus reconnu certainement dans le même rôle devenu central dans la série Agents of Shield, Clark Gregg, ici acteur, scénariste et réalisateur, s'était précédemment essayé à la réalisation en adaptant le choke de Palhaniuk avec Sam Rockwell dans le rôle titre, Sam Rockwell que l'on va retrouver à nouveau ici d'ailleurs, dans Trust Me, à la fois comme co-producteur du film mais également comme l’interprète de l'antagoniste principal.
Ce qui est intéressant, dans Trust Me, c'est ce lien qui existe, constamment, entre la progression d'Howard, le personnage qu'incarne Clark Gregg, et l'évolution de Clark Gregg lui-même en tant que metteur-en-scène.
Howard nous est présenté comme un être malaisant, glauque, au bord de la rupture. On aurait envi d'en rire, mais c'est pas drôle. Pas drôle du tout.
Les dialogues sont percussifs, souvent géniaux, le malaise est bien présent pendant toute l'introduction du film et tranquillement, le film opère une métamorphose, à l'instar de son personnage principal, dont le destin funeste est d'abord présenté en ouverture, comme pour mieux l'évacuer et en attendre autre-chose.
Un peu naïf, simpliste diront certain, le film évacue ainsi le destin funeste d'Howard pour chercher (et trouver pet être) une finalité autre, une transformation, un changement d'état, moral, une transgression presque presque, comme un retour de la normalité dans un milieu hollywoodien ou l'absurde et la roue libre sont devenu ordinaires. Ainsi, tout le film durant, un papillon semble précéder le passage d'Howard, souvent, d'ailleurs, après ses rêveries chroniques de réussite. On comprend que ce papillon qui file, c'est la-dîte métamorphose promise. Dommage que le final ait-été vite expédié, lourd et sans nuances.
Choke, le précédent film de Gregg, était à la fois une mauvaise adaptation du roman et en même temps un bon téléfilm, dont la réussite toute relative était à la fois aussi discrète qu'anecdotique. Avec Trust Me, Gregg propose un raideur qu'il n'avait pas su trouver autrefois et qui sied ici parfaitement à son film.
Finalement, et avec un temps d'avance sur lui, Trust Me propose, malgré son dépouillement technique et économique, sa pauvreté de mise-en-scène, une métamorphose bien plus pertinente que celle du Birdman de González Iñárritu.
Un film qui vaut définitivement votre bienveillance et l'effort de s'y intéresser.
TRUST ME: imdb
Date de sortie (US): 6 june 2014 (1h30min)
Réalisé par Clark Gregg
Un ancien
enfant star, reconverti bien malgré lui en agent pour jeunes talents,
essuie échec après échec. C'est alors qu'il fait la connaissance de
Lydia, une jeune prodige ...
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