Viens de voir Sicario.
Mise en scène sublime, casting incroyable (Bénicio Del Toro enfin bon, voir excellent,
méconnaissable, digne de Way of the gun) et la photographie de Deakins exceptionnelle, comme dans le No country des frère Cohen. Les dix premières minutes sont spectaculaires. L'heure qui suit passionnante (il ne se passe rien, ou presque, mais quelle putain de tension) mais la dernière partie du film est un peu en-deçà du reste, faute à un scénariste qui ne sait plus trop où aller.
méconnaissable, digne de Way of the gun) et la photographie de Deakins exceptionnelle, comme dans le No country des frère Cohen. Les dix premières minutes sont spectaculaires. L'heure qui suit passionnante (il ne se passe rien, ou presque, mais quelle putain de tension) mais la dernière partie du film est un peu en-deçà du reste, faute à un scénariste qui ne sait plus trop où aller.
Oui, le monde est manichéen. Ok il est rempli de pourris. Ok, il n'y a plus de place pour les juste. Rien de neuf.
La séquence finale en devient anecdotique, dommage. un virage, dans un sens ou l'autre aurait été salvateur. C'est du cinéma, on veut pas des personnages qui s'effacent, même si c'est réaliste. Ça fait regretter la fin de The Shield, où MacKey refuser de disparaître, sortait son arme du tiroir et repartait dans la rue.
Sicario est chaud, mais manque in extrémiste de donner la fièvre des grands films comme Heat.
*****
Sicario: IMDB