Le dernier Transformers, cinquième opus d'une interminable série qui s'était déjà épuisée au bout de vingts minutes lors du premier épisode, est à l'image de cette curieuse apparition, à l'image d'un vieux transformers incontinent, truffé de rhumatisme et qui perd la moitié de ses pièces tandis qu'il se transforme.
Le problème pour Transformers: The last Knight, en tant que film, et pour Michael Bay en tant que cinéaste, et même si on ne lui en demande pas tant d'un point de vue mercantile, c'est qu'il n'y a jamais la moindre trace de conscience historique, de filiation, de jeux de références, c'est la disparition totale du discours méta. A aucun moment Michael Bay ne semble rendre compte d'un sous texte, de jouer avec une allégorie comme celle que je viens de dépeindre brièvement concernant l'existence d'un lien entre ce personnages toussoteux, rapiécé, et la forme finale du film lui-même, assemblage de plans sans souci de raccord ou de cohérence dans les sautes du format de l'image. Du coup, la seule filiation qui me viendrait à l'esprit, peut être la seule qui est entièrement assumée par un cinéaste, disons-le, un peu débile, c'est la corrélation qui existe entre les voitures dans le film et les usines Ford, si emblématique du Taylorisme chers au cœur des nantis américains: par de problème, dans les des cas, on aura compris sans dilemme: nous sommes bien à l'usine.
Transformers: The last knight : imdb
Date de sortie
28 juin 2017
(2h 29min)
Humains et
Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là…
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