La réception critique de Mission Impossible 3 a salué le retour du 'film d'action d'auteur" là où tout n'est que poudre aux yeux est jeu d'enfant (et encore un jeu d'enfant pourri gâté). Le thème du mariage, central, est un prétexte de résurrection professionnel en même temps qu'un pas de côté pour conclure une trilogie qui, de toute façon, ne restera pas une. Ça vous dit le sérieux et la prétention de la chose.
Esbroufe de montage (retour de la séquence finale en début de film, véritable cliffhanger eighties qui ne laissera aucun doute sur la suite) et fausse piste (un maccguffin, la patte de lapin, qui ne veut pas dire son nom alors, que, franchement, cette patte de lapin, on s'en bat royalement). Le tout avec la subtilité d'un blockbuster qui a, de toute façon, besoin d’asseoir sa recette, qu'elle soit pervertie ou non.
A la fin, spoiler, tout est bien qui finit bien. les mariés s'enfuient hors du plan.
Il faudra attendre la suite salvatrice, cinq ans plus tard, pour annihiler cette escapade foireuse et prendre le contre-pied total, premier degré, de cette ringardise boursouflée.
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